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Algérie : de la côte au désert PDF Imprimer Envoyer
Écrit par thierry   
Lundi, 28 Septembre 2015 00:00

Algérie : de la côte au désert.

Après trois jours de temps gris, Jean se décide à rentrer en France. Momo mon deuxième co-pi qui a préparé toute la partie algérienne arrive pour prendre le relais.
Nous partons le premier jour de beau temps pour survoler toute la côte découpée du nord-est et ensuite entrer à l’intérieur jusqu’à la vieille ville de Constantine. L’équipe de l’aéroclub (Kamel Didine et Saïd ) dont les avions, des Zlins, sont hélas cloués au sol, nous accueillent. Nous passons ensuite la chaine de montagnes des Aurès et tombons dans le désert pour gagner l’oasis millénaire de Ghardaia, qui se niche dans la vallée profonde d’un oued.

Le lendemain alors que Momo tente de venir à bout des problèmes administratifs dont le principal fut de faire le plein d’essence (interdiction d’acheter dans des bidons, interdiction de rentrer dans l’aéroport …) je pars à la découverte des ruelles étroites d’une des 5 vieilles cités qui composent l‘oasis. Les maisons imbriquées entre lesquelles courent des ruelles étroites, gardent la fraicheur. Les femmes y circulent d’une démarche furtive, entièrement recouvertes de draps blancs dont elle ne voit que d’un œil. Nous logeons au gite Tarist chez Slimane et Omar : une jolie maison d’architecture traditionnelle ombragée par des palmiers dattiers.

L’étape suivante nous conduit à El Goléa, bel oasis avec son lac, son Ksour millénaire où l’armée française d’Algérie s’était établi en 1875. Nous y passons l’Aïd dans la famille de Mahmoud. Un festin de mouton … dont nous avons une indigestion.
C’est ensuite un beau vol au-dessus des dunes vierges du Grand Erg.
Par-contre le plateau du Tadémaït, lui ne l’est pas sur la partie que nous survolons : il compte d’innombrables traces de véhicules et les seuls dromadaires que nous voyons mangent les détritus d’une décharge près de la route !
Fouad nous reçoit à l’oasis d’In Salah. La nuit quand la chaleur tombe, nous partons flâner dans la ville et montons sur une dune proche. La population est assez mélangée : peaux noires du sud, touaregs, arabes du nord. Les femmes y sont un peu plus nombreuses que les derniers jours et on peut voir leur visage ! La ville est extrêmement sale, les ordures sont dispersées partout dans l’oasis où les projets agricoles à l’abandon sont innombrables.

Le vol du lendemain est magique car nous survolons la région des gorges de l’Arak offre une nature vierge de toute présence humaine, un chaos rocheux somptueux de roches noires entrecoupé de parcelles de sable jaune, de la végétation autour de mares éphémères. Nous arrivons à Tamanrasset sous la grisaille et ne verrons pas le Hoggar : 4 heures de formalités : le record !
Le soir nous sommes en famille chez Amel et Riyad. L’autorisation de survol du Niger est enfin là et ce ne fut pas simple de l’obtenir !
Notre séjour en Algérie s’achève. Bilan : 25 heures de survol en 6 étapes, presque autant d’heures de formalités ! Une hospitalité sans faille partout, une variété de paysages extrême.

Algérie 2015 - Avant El Golea

 

Algérie 2015 - En descendant vers Tam

 

Algérie 2015 - Ghardaia

Mise à jour le Lundi, 28 Septembre 2015 11:00