La Bolivie enfin Imprimer

14/04/2011

 

Impossible de dédouaner l’appareil Pentax toujours bloqué à Buenos Aires. Le transporteur TNT, qui aurait du le savoir avant de prendre l’envoi et qui n’a même pas prévenu quand l’appareil s’est trouvé bloqué, s’en fiche complètement. Carlos, responsable de l’atelier mécanique et instructeur du club, passe nous prendre le lendemain matin.

 

 

Nous décollons pour la Bolivie, dernier jour de validité de l’autorisation d’entrer en vol... premier saut de puce jusqu’à l’aéroport international pour 1 h 30 d’escale pour les formalités et nous redécollons cap au nord est. Dans la plaine de grandes plantations de soja et autres cultures ont rongé la forêt mais elle reste vierge sur le relief. Une couche de cumulus barre l’horizon. A l’ouest, pas le moindre nuage. Nous nous enfilons dans une verte vallée au fond de laquelle, se dessine la ligne grise d’un large torrent. Cascades, végétation exubérante, plissements de montagnes spectaculaires sur fond de sommets andins à plus de 4000 m dont certains enneigés. L’air et tiède et j’ai omis d’enlever des scotchs qui masquent une partie du radiateur d’huile. La température l’eau monte à 115 °. Je fais demi tour pour passer à 2700 m entre la plaine amazonienne masqué » par la couche de cumulus à notre droite et les contreforts andins à notre gauche et sous nous, en limite de la couche nuageuse. Pendant presque une heure, nous ne verrons aucune trace humaine sous nous, seulement la forêt vierge.

Plus loin quelques villages le long de vallées de torrents puis la route qui monte sur Tarija que nous suivons. Nous montons et passons un col. Les paysages reviennent désertiques avec de jolies spectaculaires érosions entourant d’innombrables petits champs. Bonjour la Bolivie. Nous atterrissons. Plus de trois heures de longues formalités et nous quittons la base militaire où nous avons été autorisés à mettre l’ULM dans un hangar. Les trottoirs du centre ville sont un grand marché de plein air avec des centaines de petits étals. Lysiah retrouve avec plaisir une vie dans la rue semblable à Madagascar et l’Afrique. Les prix également sont ici plus que divisés par 2 par rapport à l’Argentine et au Brésil.. Aujourd’hui nous attaquons la longue liste de démarches diverses, travail informatique. Je dois également trouver les infos nécessaire au pilotage dans le pays, si particulier avec la haute montagne.