23/06/2011

Ne souhaitant pas nous plonger à nouveau dans une mégapole comme Manaus, la capitale de l’état d’Amazonas comptant 2 millions d’habitants où notre contact, pilote ULM est peu disponible, nous faisons étape avant au lac Purupuru. Nous dormons, invité dans une maison flottante à laquelle nous avons amarré l’ulm.

Nous amerrissons à Manaus au ponton où sont basés 2 Cessna hydravion pour faire le plein. L’endroit est dangereux pour l’ULM à cause de toutes les vagues engendrées par les passages incessants de bateaux et je manque de peu de crever un des flotteurs. Nous repartons sans avoir pu rencontrer même un seul pilote d’un des nombreux  ULM amphibie pour avoir des infos pratiques. Les seuls petites infos , nous les aurons du pilote d ’hydravion Cessna, lui aussi pressé ! Nous dormons en face de Manaus, à Paricatuba et ses ruines historiques portugaises. Nous amarrons l’ULM à la terrasse de la paillotte restaurant de la petite plage où nous dormons; un bel endroit naturel et calme.

Le lendemain, nous survolons l’archipel des Anavilhanas, 400 iles sur le rio Négro dont la largeur est ici de 21 km. Nuit dans une petite pousada paradisiaque proche à Acutuba puis nous poursuivons en aval, survolant le confluent des rios Solimoes et Négro qui forment, en mélangeant leurs eaux respectivement ocres et noires, l’Amazone, le plus grand fleuve du monde. A 11 h quand les turbulences rendent le vol inconfortable, nous nous posons sur les eaux turbulentes, près d’une école. Un homme et 5 enfants curieux passent, tous très typés indiens. Nous les suivons à leur maison proche. Nous y  faisons la sieste. Le père ramène trois sacs de fèves de cacao que tous ouvrent. Il part ensuite les vendre. Nous allons amarrer l’ULM à la maison de son oncle et y passons la soirée et la nuit. L’eau coule sous la maison ; l’endroit est magique.