Nous voilà sur flotteurs ! Imprimer

15/05/2011

 

« sans doute des jaguars » nous ont dit plusieurs brésiliens ayant entendu notre récit du Pantanal. A Jauru, Carlos et sa famille sont adorables nous hébergent et nous aident pour tout. Ils organisent une soirée barbecue avec leurs amis. Nous partons une journée à leur propriété de 400 hectares au bord du Rio Guaporé. L’endroit est paradisiaque et il n’y aura aucun problème de distance entre 2 courbes de la rivière pour pouvoir m’arracher de l’eau sur flotteurs, mais avec quel poids ?

 

En route, nous contemplons des parcelles de forêt récemment dévastée. Les lois brésiliennes sont devenues plus restrictives concernant la forêt mais les contrôles ne sont pas suffisants. Ici, nous sommes loin des 50 % de couverture forestière demandée. Au cœur de l’Amazonie, le pourcentage est de 80%. Les flotteurs arrivent et je les remonte au sol. Je profite pour traiter les dossiers importants car internet sera ensuite plus rare! Tandis que les flotteurs partent en camion, nous décollons et survolons tout le rio Guaporé jusqu’à la fazenda. Le survol est magnifique car si la forêt a presque partout cédé la place à des pâturages pour zébus, autour du Rio, demeure un vaste espace naturel, inondé en cette fin de saison des pluies.

Dès l’après midi nous portons l’ULM au bord de la rivière et installons les flotteurs et le lendemain, je procède aux premiers essais mais préfère attendre pour décoller, car il y a du vent. Le lendemain comme le vent n’a pas diminué j’effectue deux premiers vols, bien secoué en l’air avec atterrissage et décollage à contre courant à cause du vent. Tout va bien mais j’ai eu besoin de pratiquement toute la puissance alors que je suis seul et non chargé. Je vais devoir m’entrainer suffisamment et voir comment modifier les réglages. Les employés de la fazenda sont très sympas. Avec eux, nous pêchons et attrapons nos premiers piranhas ! Nous partons aussi faire un grand tour de la propriété à cheval, découvrant le travail de gaucho attrapant les zébus au lasso…

Nous rentrons au soleil couchant, il fait bon. Nous apprécions pleinement cette vie naturelle au bord du Guaporé.