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Vers le Nord, dans l’état d’Amazonas PDF Imprimer Envoyer

 

17/06/2011


Nous effectuons les jours suivants de très jolis vols au dessus du large rio coulant désormais entouré sur ses 2 berges de forêt vierge, avec ça et là de petites maisons de bois sur pilotis et de petits champs au bord de l’eau. Etape à Humaita où Juan (ancien pilote militaire qui vole en ULM ici) et sa femme nous invitent, puis dans un hameau au bord du fleuve.

Désormais navigable jusqu’à la mer, nous survolons sans cesse de superbes bateaux de transport de passagers sur 2 étages ouverts. Au premier des dizaines de hamacs sont suspendus. Le fleuve est également parcourus par de gros convoi de barges (hydrocarbure, camions, containers, soja en provenance du Rondonia …) derrière des pousseurs qui peinent à remonter en rasant les berges là où le courant est plus faible, et filent au milieu pour ceux qui descendent. Nous accostons à un des innombrables bateaux de garimpéros (orpailleurs) qui draguent le fond du rio pour collecter leprécieux métal : une vie dure pour un salaire souvent misérable.


L’état d’Amazonas, le plus grand du Brésil nous apparaît bien peu déboisé . Après les déforestations  intenses  pour créer d’immenses fazendas, survolés les précédentes semaines, je suis rassuré par ces derniers jours, pourvu que cela continue ainsi. Nous faisons ensuite étape à la petite ville de Manicoré et dans deux communautés villageoises vivant le long des berges dont une de 150 personnes bien organisée avec son église pentecotiste, son école publique. Ils pêchent, cultivent des cacaoyers qui leur procurer des revenus. Des pommes de terre carottes tomates poussent à l’ombre d’arbres fruitiers et de grands arbres d’une forêt clairsemée. Nous nous promenons sur des chemins ombragés, nous baignons dans un lac proche, faisons la sieste dans des hamacs suspendus entre des arbres,  partageant une journée la vie de ces gens souriants, en majorité de type indiens. Nous sommes entrés avec plaisir dans un autre Brésil, très différent du sud : plus pauvre, plus chaud, où les gens prennent aussi plus le temps de vivre.